Depuis les premiers temps de notre ère, MONCAUT fut un site habité ainsi qu'en témoignent quelques vestiges révélés par des fouilles à diverses époques.
Moncaut vient du mot « Mons Calvus » signifiant le Mont Chauve. Peut être est ce dû à cette colline dont le sommet bien dégagé offre une vue panoramique sur les coteaux de Gascogne.
Perché sur un coteau dont le point culminant est à 197m d’altitude, Moncaut offre une vue panoramique merveilleuse sur l’ensemble des coteaux de l’Albret.
Bien qu’existant depuis 1064 puisque cité dans un recueil de Cluny, on estime au XIIème siècle le développement de ce village autour de l’église et du château détruit en 1853.
Successivement aux mains de plusieurs seigneurs, le village s’étend au fil des siècles.
La baronnie de Moncaut d'abord tenue par les Rovignan jusqu'au XIIIème siècle est passée à la famille de Mondéard au XVème siècle et enfin aux Laurière vers le milieu du XVIIIème siècle.
Le château de Moncaut, attaqué dans sa symbolique par les pics et les marteaux post révolutionnaires fut, pour en finir, largement démantelé en 1853. Sans doute servit-il de carrière de pierres pour la reconstruction de l'église mentionnée vers la même époque par Prosper Mérimée et bien d'autres édifices du lieu.
Selon M. Dubernet, curé résident de Moncaut, dans les temps anciens, le village débordait d'activités. L'on dénombrait notamment un office notarial (Fontarède), un charpentier, deux charrons, deux forgerons, un maçon, deux menuisiers, deux fourniers, un gargotier, un fermier de droits de place sur les halles et les marchés, un officier de santé, deux sages-femmes, un débit de tabac et un moulin à vent à une paire de meules. A cette liste non exhaustive, l'on pourrait sans doute ajouter deux ou trois faïenciers au début du XIXème siècle. Plus tard, l'on y trouvera deux cafés et deux épiceries.
Quatre foires annuelles se tenaient autrefois à MONCAUT : le 5 février, le 27 avril, le 21 août et le 19 novembre.